CARAPATA, CARAPATE, CARAPATIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1850
carapata « marinier d'eau douce » (d'apr.
FEW t. 8, 45 a,
s.v. patt- sans ex.);
cf. 1858 (
Privat d'Anglemont, ds
Larch. 1872, p. 171 : Ce sont les
carapatas ou marins de la vierge Marie);
2. 1878
carapata « fantassin de ligne » (arg. des soldats) (d'apr.
Esn.)
cf. 1887 (Lieut. col.
Hennebert,
Nos soldats, p. 3 ds
Esn. 1947); 1878
carapatin (
Argot de Saint-Cyr ds
Esn.);
xixe-
xxes.
carapate (Ch.-
L. Carabelli, [
Lang. pop.]). Malgré un léger hiatus chronol, prob. à rattacher à
se carapater*, v.
FEW, loc. cit.; le sens 1 du fait que le marinier de rivière, naviguant souvent en eaux peu profondes, est amené à
traîner son bateau; la finale en
a demeure inexpliquée.