CARAGNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [1598
caraña mot esp. cité (
Hist. nat. et mor. des Indes, tant
Or. qu'Occ., comp. en cast. par J. de Acosta et trad. en fr. par R. Regnault Cauxois, fol. 182b ds
König, p. 55)]; 1602
carangne (
A. Colin,
Hist. des drogues, pp. 508-509 ds
Arv., p. 153); 1694
caragne (
P. Pomet,
Hist. générale des Drogues, 1
repartie, p. 265,
ibid., p. 154). Empr. à l'esp.
caraña «
id. », d'abord directement (
cf. supra attest. de 1598), puis par l'intermédiaire du texte lat. de l'Escluse, lui-même trad. de l'ouvrage angl. de l'esp. Monardes (
cf. 1577, Monardes ds
Fried.); l'esp.
caraña est lui-même empr. à un dial. indien (
cf. Friederici ds
Z. fr. Spr. Lit., t. 56, p. 35;
Fried.,
s.v. caraña;
König, p. 55;
DEI; v. aussi
Arv., pp. 152-154 et
FEW t. 20, p. 61).