CAPTIVER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Début
xves.
se captiver « se soumettre » (Gerson ds le dict. de Dochez d'apr.
Littré), qualifié de ,,vieilli`` par
DG;
2. [1488 « faire prisonnier » d'apr.
FEW t. 2, 1, p. 331b]; 1540 (
B. de La Grise, trad. de
Guevara,
L'Orloge des Princes, 1. I, ch. 24 ds
Hug.) − 1665 « maintenir prisonnier » (
La Fontaine,
Contes, éd. H. Regnier, t. IV, Paris, 1887, p. 369), noté comme ,,tombé en désuétude`` par
Littré;
3. av. 1559 « charmer, séduire » (
Du Bellay, VII, 21, verso ds
Littré : L'or des cheveux me
captive). Empr. au b. lat.
captivare iiie-
ives. au sens 2,
Itin. Alex. 11 ds
TLL s.v., 369, 72, au sens 1, Rufin,
ibid., 370, 80. A évincé l'a. fr.
chaitiver, de formation pop. (
xiiies. « assujettir, rendre esclave » ds
Gdf.).