CAPTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. xves. « gagner d'une manière insinuante » (
Juv. des Ursins,
Chron., an. 1388 ds
Gdf. Compl. :
Capter la benevolence); 1690 (
Fur. : ,,vieux mot écorché du Latin dont on se servoit autrefois pour parler d'un Orateur, qui dans son exorde tâche à gagner la bienveillance de ses auditeurs``), cependant recensé ds la lexicogr. dès le
xviieet le
xviiies.; p. ext. 1762 (
Ac. :
Capter les suffrages de quelqu'un); 1935
capter une donation, un legs (ibid.);
2. 1863 « recueillir au moyen de tranchées ou d'aqueducs, les eaux d'une ou de plusieurs sources » (
Littré). Empr. au lat.
captare « chercher à saisir » attesté dep. Plaute ds
TLL s.v., 376, 78; spéc.
captare benevolentiam, Rhet. Her., 1, 4, 6,
ibid., 378, 9;
captare testamenta, Horace,
ibid., 378, 2.