CAPTAL, ALE, subst.
Étymol. et Hist. 4
equart du
xives. (
Froissart,
Chroniques, VI, 182 ds
Gdf. Compl. : Le grant sens de Monsigneur le
captal de Beus). Gascon
captal, captal de Bug [La Teste de Buch, département de la Gironde] (titre de Jean de Grailly, capitaine gascon, attaché au parti anglais contre Charles V, vaincu à Cocherel par B. Du Guesclin, 1377), attesté en 1398 d'apr. Lespy et dès 1362 en lat. médiév. sous la forme
capitalis de Bogio, Du Cange t. 2, p. 133b;
captal, capdal est un titre attribué aux nobles d'Aquitaine (
Coutumes de Bordeaux, art. 75 ds
Du Cange,
loc. cit.); l'a. prov.
captal, capdal est attesté dep. le
xiies. (
Roman de Gerard de Rossillon, fol. 10 et 28 ds
Rayn.) au sens de « chef, capitaine »; il est issu du lat.
capitalis, adj. en lat. class. « qui est le premier, qui tient la tête de qqc. », spéc. subst. masc. « chef » [
capitalis s.e. vir baro] en lat. médiév. (av. 1174, Robert, abbé de Wasor,
capitales ecclesiae ds
Du Cange t. 2, p. 133b).