CAPOUT, élément de discours.
Étymol. et Hist. [1718 arg. milit.
capout maq (d'apr.
Esn.)]; 1752
capout-mac (
Le Roux); 1830
faire capout « mourir » (
Paravoleur d'apr.
Esn.); 1915-16 arg. des prisonniers (
Journal ds
Dauzat,
L'Arg. de la guerre, p. 251 :
capout [...] tué ou tuer, mot employé en parlant des Allemands). Terme empr., prob. pendant la Guerre de Trente Ans, aux soldats de lang. germ. : néerl.
kapot machen, Haust,
s.v. capot (à rapprocher de la forme
capout-mac demeurée en liég., v.
Haust et
Verm.), all.
kaputt machen (1652 ds Trübner), termes de l'arg. milit. au sens de « assommer, tuer », adaptations, d'abord comme termes de jeu, du fr.
(faire) capot* (v.
De Vries Nederl. et
Kluge20). Nouvelle vigueur donnée au mot au cours de la guerre 1914-18.