CAPITOLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1160-74
capitoile désigne la curie romaine (
Wace,
Rou, éd. H. Andresen, I, 52);
ca 1160 désigne de même la curie romaine, peut-être ici en référence au fait qu'au Moy. Âge le Capitole reconstruit devint siège du Sénat de Rome (
Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 528);
xiiies.
Chapitoile « forteresse et temple de Jupiter à Rome » (
Brunet Latin,
Trésor, éd. P. Chabaille, p. 206); 1673
Capitole (
Rac. Mithr. III, 1 ds
Littré); av. 1791
il est peu de distance du Capitole à la roche Tarpéienne (
Mirab.,
Collect., t. III, 356 ds
Littré); 1867
monter au Capitole (Lar. 19e). B. 1867 dans certaines villes lieu de réunion du parlement ou de la municipalité
(ibid.); 1867 palais du congrès à Washington
(Ibid.). A empr. au lat.
Capitolium (considéré comme dér. de
caput « sommet »,
Ern.-Meillet) « temple de Jupiter »;
ascendere in Capitolium « monter au Capitole » (Cicéron ds
TLL s.v., 163, 19); p. anal. en parlant des villes autres que Rome (Suétone,
ibid. 164, 74); v.
Der Kleine Pauly, s.v. capitolium. B prob. issu du croisement de
capitolium «
id. » (Fortunat ds
Monumenta Germaniae historica, Auctorum antiquissimorum, t. 4, 1
repart., p. 35) avec
capitulum, v.
capitoul.