CANTILÈNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Apr. 1477 « chant profane lyrique ou épique (p. oppos. au motet chant sacré) » (
Molinet,
Faictz et Dictz, éd. N. Dupire, t. 1, p. 89);
2. 1817 « chanson, romance » contexte ital. (de Rossini) (
Stendhal,
Rome, Naples et Florence, t. 1, p. 80). Empr. au lat. class.
cantilena « petit chant, refrain, air rebattu » et « chant, chanson », peut-être avec infl. de l'ital.
cantilena (
Hope, p. 173) attesté ds
Batt. au sens de « chant, psalmodie » dep. le
xives. (
Dante), au sens de « mélodie, mélodie monotone » dep. le
xves. (Marsilio Ficino).