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CANNELLE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1remoitié xiies. subst. (Voyage de Charlemagne à Jérusalem, éd. P. Aebischer, 211 : Il i vendent lur teiles e lur siries, Coste, canele e peivre, altres bones espices); 1619 subst. mettre (qqc.) en canelle « mettre en morceaux » (Aubigné, Faeneste, IV, 9 ds Hug.); fig. 1798 mettre qqn en cannelle « le déchirer par ses discours » (Ac.). B. 1728 adj. « de la couleur de la cannelle » (Vuippens, Reg. not., 3058, 84 ac ds Gloss. des patois de la Suisse romande : Une cappe de fin drap canelle). Dér. de canne « roseau, conduit », suff. -elle* en raison de l'aspect que prend l'écorce du cannellier en séchant; le mot existe dans la plupart des lang. rom. sans qu'il soit possible de déterminer son cheminement; le lat. médiév. cannella ne semble pas attesté en ce sens av. le xiies. (Mittellat. W. et Du Cange, s.v. canella1, domaine ital.); l'intermédiaire du port. (REW3, no1602b) est sans doute à écarter, le Portugal ne semblant pas avoir pratiqué l'importation des épices aux xiie-xiiies. (Cor.); l'intermédiaire du prov. (EWFS2) ou de l'ital. (Cor.) est possible mais insuffisamment établi [la date ca 1100 pour le judéo-fr. kaniele donnée par FEW t. 2, p. 202a, n'est pas sûre, le ms. du vocab. hébraïco-fr. édité par E. Boehmer ds Rom. Studien, t. 1, p. 163 sqq. étant de la 2emoitié du xiiies.].