CANDIDAT, ATE, subst.
Étymol. et Hist. I. 1. 1284 hist. rom. « soldat d'élite » (
J. de Meung,
Trad. de l'art de cheval. de Veg., Ars. 2915, f
o56 v
ods
Gdf. Compl.);
2. 1546 « celui qui brigue une fonction publique » d'où « courtisan obséquieux » (
Rabelais,
Tiers Livre, éd. M. A. Screech, Genève, 1964, p. 39).
II. 1. 1671 « celui qui aspire à une fonction, à un titre, à une dignité » (
Pomey); d'où
2. 1718 (
Ac. : On appelle aussi,
Candidat, Dans les facultez de l'université, ceux qui sont sur les bancs pour parvenir au Doctorat). Empr. au lat.
candidatus, dér. de
candidus (candide*
); au sens de « vêtu de blanc » dep.
Plaute ds
TLL s.v., 237, 16, les postulants aux fonctions publiques à Rome étant revêtus de la
toga candida pour solliciter les suffrages. I 2
Cicéron,
Verr., 5, 37,
ibid., 40; cont. gén. « celui qui aspire à qqc. »
Quintilien,
Inst., 12, 2, 27,
ibid., 238, 69; v.
Der kleine Pauly, s.v. candidatus. Il peut être parvenu en fr. par l'intermédiaire de l'all.
Kandidat, de même orig. attesté dep. 1580 sous la forme
Candidat au sens de « aspirant à un grade académique » (
Kluge20).