CANAILLE, subst. fém. et adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1470 « bas peuple » (
Gilles des Ormes, réponse à G. Chastellain,
Le Lyon rampant ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 7, p. 210);
2. 1639 « personne malhonnête » (
Corneille,
Médée, V, 3 ds
DG). Empr. à l'ital.
canaglia (dér., avec suff. péj.
-aglia, de
cane « chien »), littéralement « troupe de chiens », attesté dep. le
xiiie-
xives. (Bonichi ds
Batt.); a remplacé l'a. fr.
chienaille/chenaille (av. 1195,
Ambroise,
Estoire de la guerre sainte, 1132 ds T.-L. − 1544 ds
Gdf.).