CALÈCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1646
calege (
Scudéry,
Poésies, p. 14 ds
Livet Molière t. 1, p. 322); 1656
calesse (
Adam Olearius,
Relation du voyage de Moscovie, p. 21 ds
Fr. mod., t. 22, p. 207); 1656
calèche (
Sarasin,
Œuvres I, 233 ds
Brunot t. 3, p. 223); 1660, 10 juill. (
Loret,
Muze histor. ds
Livet,
op. cit., p. 321 : dans
calêche bien lustrée La Reine fera son entrée);
2. 1769 « coiffure de femme » (d'apr.
FEW t. 2, 1, p. 85); 1798
(Ac.). Empr. à l'all.
Kalesche, attesté sous la forme
Calleche en 1636, puis en 1644 sous la forme
calesse (d'où la forme fr.
calesse) et dès 1604 sous la forme
kolesse désignant une réalité polonaise; l'all. a, en même temps que la voiture qu'il désignait, empr. le mot au tchèque
kolesa ou au polonais
kolaska (
Kluge20); sens 2 parce que cette coiffure se repliait sur elle-même comme la capote d'une voiture.