CALOMNIATEUR, TRICE, subst.
Étymol. et Hist. A. Subst. 1226-50 « celui qui calomnie » (
Bible, B.N. 899, f
o230
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Gdf. Compl.); 1542 « trompeur » (
Corrozet,
Fables d'Esope, 51 ds
Hug.); d'où 1546
le calumniateur « le Diable » (
Rabelais,
Tiers livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 208).
B. Adj. 1548 « qui trompe, séduit » (
Id.,
Quart Livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 250); 1773, 6 avr. « qui calomnie » (
Volt.,
Lett. Laus de Boissi ds
Littré). Empr. au lat.
calumniator subst., au sens de « chicaneur, celui qui fait un emploi abusif de la loi » puis « faux accusateur (en justice) »; cont. gén. en lat. chrét. (
Lactance,
Ira, 10, 47, ds
TLL s.v., 190, 19); le sens de « trompeur » en partic. s'appliquant au diable (
Hilaire,
In psalm. 118,
ibid., 189, 83).