CALIGNAIRE, subst.
Étymol. et Hist. 1611
calinaire « amoureux, galant » (
Cotgr., qui le note comme un provincialisme, seule attest. dans la lexicogr., repris ds
S. Mercier,
Néologie, 1801, empl. par certains aut. : 1884,
J. Péladan,
Le Vice suprême, p. 134 et 1935,
L. Daudet,
Médée, p. 226. I mot prov., attesté sous la forme
calignaire dep. le
xvies. (Claude Brueys ds
Mistral,
s.v. calignaire; v. aussi
Pansier t. 3), dér., avec suff.
-aire (lat.
-átor, cas suj.) du verbe prov.
caligna « courtiser une femme » (
xvies. C. Brueys ds
Mistral s.v.); le verbe
caligna est dér. du lat. vulg. *
calina (v.
câlin) avec
ñ qui demeure inexpliqué (
FEW t. 1, p. 93b).