CALICE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 (
M. de France,
Lais, Yonec, 192 ds
Gdf. Compl. : le vin del
chalice a beu); 1660 sens mystique (
Bossuet,
1ersermon, Passion ds
Littré,
s.v. lie : Il [Jésus-Christ] a bu jusqu'à la lie le
calice de la passion); 1680 fig. lang. commune (
Sévigné,
Lettres, éd. Monmerqué, Paris, 1862, t. 6, p. 337 : il faut avaler ce
calice);
2. 1575 (
Paré, t. 3, p. 635 ds
Littré : Feuilles, fleurs,
calices, espis). 1 empr. au lat.
calix « coupe, vase », spéc. « vase à boire » (Plaute ds
TLL s.v., 162, 47), empl. en lat. chrét. pour désigner la passion du Christ (
Evangelium Matthaei ds
Blaise), le sang du Christ (Tertullien ds
TLL s.v., 163, 70) et le calice eucharistique (St Augustin ds
Blaise); 2 empr. au lat.
calyx « enveloppe de la fleur » (Pline ds
TLL s.v., 200, 7) lui-même empr. au gr. κ
α
́
λ
υ
ξ, de même sens, attesté dep. Hérodote ds
Liddell-Scott.