CALEUR, EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1785 arg. des typographes
caleur « paresseux, flâneur » (
Esn.); 1793 (
Momoro,
Traité élémentaire de l'imprimerie, v
ocaleur ds
Sain. Lang. par., p. 175, note 1); 1874 « ouvrier qui n'a pas de travail » (
E. Boutmy,
Les Typographes parisiens, p. 36);
2. 1813 arg. des typographes « poltron » (
J.-F. Rolland,
Dict. du mauvais langage, p. 30); 1845 plus gén. « personne qui par lâcheté cède » (
Besch.). 1 prob. issu, par substitution de suff.
(-eur2*
) du norm.
caleux « paresseux » 1625-53 (
D. Ferrand,
La Muse normande, éd. A. Héron, Rouen, 1891, t. 1, p. 143); v. aussi
Moisy.
Caleux est dér. de
caler1* étymol. 1 b; 2 dér. de
caler1* étymol. 1 a; suff.
-eur2*.