CALANQUE, CALANGUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1678
calangue (
G. Guillet,
Les Arts de l'homme d'épée, s.v. cale); 1690
calanque (d'apr.
FEW t. 2, p. 56a). Empr. au prov.
calanco attesté par
Mistral aux sens de « pente rapide, ruelle étroite, cale, crique », déjà attesté en 1268-69 au sens de « chemin, sentier » sous la forme
calanca dans un texte prov. (
Annales de Provence, 1909, p. 320).
Calanco / calanca est composé : 1 de la base préindo-européenne *
cala (var. originaire de *
cara-, G. Alessio ds
Studi Etruschi, t. 9, 1935, p. 133 à 151 et t. 10, p. 165 à 189;
A. Dauzat,
La Topon. fr., pp. 91-102; P. Fouché ds
R. Lang. rom., t. 68, p. 299 à 306; v. aussi
cheire) « abri de montagne » et aussi « pente raide » prob. par croisement avec
calare, v.
caler « descendre » (
L.-F. Flutre,
Recherches sur les éléments prégaulois dans la topon. de la Lozère, Paris, 1957, p. 58;
Dauzat,
op. cit., p. 97); 2 du suff.
-anca (v.
avalanche; v. aussi M. L. Wagner ds
Arch. rom., t. 15, pp. 242-243;
Flutre,
loc. cit.).