CALAME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1359 bot.
calamus-aromaticus- (
Douët d'Arcq,
Comptes de l'argenterie des rois de France, Paris, 1851, p. 219);
b) 1555
calame (
Ronsard,
Hymne de Bacchus − IV, 356 − ds
Hug.), forme attestée jusqu'en 1611,
Cotgr., reprise par
Besch. 1845;
2. 1540
calame « tige de roseau que les anciens utilisaient pour écrire » (
Le Rousier des Dames ds
Recueil de poésies fr., éd. A. de Montaiglon, 1856, t. 5, p. 163) − 1611,
Cotgr.; repris par
Ac. Compl. 1842. Empr. au lat.
calamus « roseau », lui-même empr. au gr. κ
α
́
λ
α
μ
ο
ς «
id. »; 1 a est le nom sc. de cette plante, attesté en lat. médiév. (
ca 814 ds
Mittellat. W. s.v., 52, 45), transcription du gr. κ
α
́
λ
α
μ
ο
ς
α
́
ρ
ω
μ
α
τ
ι
κ
ο
́
ς «
id. »; v.
André Bot.