CALAMBOUR, subst. masc. Étymol. et Hist. 1. 1525 calama ( A. Fabre, Le Voyage et navigation faict par les Espaignolz és Isles de Mollucques [...] de Antoine Pigaphetta [trad. de l'ital.], F 72 r ov ods Arv., p. 125); 1540 calampat ( J. Balarin de Raconis, Les Voyages de Ludovico di Varthema, [ id.], pp. 235-236, ibid., p. 128); 2. 1575 calambuc, -ut ( F. de Belleforest, La Cosmographie universelle, II, c. 1705, ibid.); 1628 calambouc ( B. Figuier, Les Voyages advantureux de Fernand Mendez Pinto [trad. du port.], p. 177, ibid., p. 131); 1642 calambou ( Lettre à M. Esprit du 17 juin ds Les Œuvres de M. de Voiture, Paris, 1665, ibid., p. 132); 1679 calambour ( M. Tavernier, Suite des Voyages, p. 33, ibid.); 3. 1588 calambac ( L. de La Porte, Hist. du grand Royaume de la Chine, trad. de l'esp. du R. P. Ivan Gonçalés de Mendoce, f o300 v o, en marge, ibid., p. 131); 4. 1604 calamba ( F. Martin de Vitré, Descr. du prem. voy. faict aux Indes Or. par les François en 1603, p. 99 ds König, p. 46). Toutes ces formes remontent au malais kalambac « id. » par l'intermédiaire du port. ( Bl.-W.5; Dauzat 1973; FEW t. 20, p. 98; König, pp. 45-46) : sous 1 deux formes éphémères représentant des adaptations de l'ital. calambà, lui-même empr. au port.; 2 est empr. à la forme port. calambuco (dep. 1540, F. Pinto ds Dalg., s.v. calamba), la forme actuelle la plus usuelle calambour s'expliquant, d'apr. Arv., p. 133, par le fait que le r final ne se prononçant presque jamais au xviies., on a pu transcrire ainsi la forme calambou; 3 est empr. à la forme port. calambac (dep. 1569, sous la forme calambach, G. da Cruz d'apr. Dalg.); 4 est empr. à la forme port. calamba(a) (dep. 1540, F. Pinto, ibid.).
|