CALADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. 1564
calade « cale, partie d'un quai ou d'un chantier qui descend en pente douce vers le bassin d'un port » (Du Pinet ds
Delb.,
Rec. d'apr.
DG);
2. 1611
calate « terrain en pente » (
Cotgr.);
3. 1690 man.
calade (
Fur.).
II. 1933,
supra. I empr. à l'ital.
calata, part. passé fém. substantivé de
calare « descendre », v.
caler, terme mar. (
DEI;
Wind, p. 134) attesté ds
Batt., au sens de « déclivité, pente » dep. le
xvies. (M. Franzesi); le terme de man. est attesté en 1681 ds
Oudin Ital.-Fr., le terme de mar. ne semble pas attesté av. le
xixes. (Boccardo ds
Batt.). II prob. empr. au prov.
calata (1229 lat. médiév.
callata « voie pavée » Avignon ds
Du Cange); dér. du lat.
callis « sentier » (
FEW t. 2, p. 99a);
cf. prov.
calado « rue pavée, espace pavé; trace frayée dans la neige ou la boue » ds
Mistral.