CAHUTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. xiiies.
chahute dans un ms. où les graphies
-c-, -ch- et
-k- sont utilisées indistinctement pour des mêmes phonèmes (
Ernoul Caupain,
Entre Godefroi et Robin, 9 ds
K. Bartsch,
Altfranzösische Romanzen und Pastourellen, Leipzig, 1870, t. 2, p. 57 : de joins et de feuchiere estoit coverte sa
chahute a la clokete et a la muse aloit chantant une cancon);
xives.
quahute (
Lit. remiss. ann. 1391 ex. Reg. 141 ch. 159 ds
Du Cange,
s.v. cahua);
xvies.
cahute (
Calvin,
Instit., 332 ds
Littré). Soit croisement de
hutte* et de mots tels que
cabane*,
caverne*, soit dér. de
hutte* avec préf. péj.
ca- (v.
caboche;
FEW t. 16, p. 277a et b,
EWFS2,
s.v. ca- et
s.v. cahute).