CAGNEUX1, EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1607
pieds coigneux (
Horace de Francini,
Hippiatrique, Des pieds de coing, chap. LXXII, 552 d'apr. Barbier ds
Proceedings of the Leeds Philosophical and Lit. Society, t. 2, 1928-32, n
o1); 1614
caigneux (Paul Hurault ds
R. Hist. litt. Fr., t. 6, 15 janv. 1898, p. 287). Dér. de
cagne1* « chienne »; suff.
-eux*; l'hyp. d'un empr. au prov.
cagnous (
Sain. Autour Sources, p. 140) fait difficulté étant donné que celui-ci n'est attesté qu'en prov. mod. (
Mistral s.v.); le rattachement à un étymon lat.
cuneus « coin » (Barbier,
loc. cit.) présente des difficultés phonétiques et l'ex. de Francini cité ici atteste plutôt un croisement isolé avec
coin qui n'est confirmé ni par l'emploi mod. du mot ni par les différents sens de
cagneux et des formes correspondantes dans les dial., où la comparaison avec les traits physiques ou moraux de la chienne ou du chien semble rester bien vivante (
cf. FEW t. 2, p. 184
a).