CAGE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Espace clos généralement à claire-voie, servant à enfermer des êtres vivants
a) 1160-74 « loge portative pour les animaux » (
Wace,
Chronique ascendante, 38 dans
Gdf. Compl.); 1611 proverbe ,,Mieux vault estre oiseau de bois que de
cage`` (
Cotgr.);
b) p. anal. av. 1317 « loge garnie de barreaux servant de prison » (
Joinville, 278 dans
Littré);
2. p. ext. Espace clos servant à enfermer ou limiter qqc.
a) 1419 « treillis dans lequel un orfèvre étale sa marchandise » (
G. Fagniez,
Documents relatifs à l'Histoire de l'industrie et du commerce, Paris, 1900, t. 2, p. 213);
b) 1676 (
Félibien,
Principes de l'architecture, Paris, p. 508 : L'on dit la
cage d'un Escalier [...] On dit aussi la
Cage ou l'enceinte d'un bastiment);
c) 1690 horlog. (
Fur.).
Du lat.
cavea « enceinte où sont enfermés des animaux » attesté dep. Plaute dans
TLL s.v., 628, 41 au sens de « prison », emploi fig. (Sénèque,
ibid., 629, 26). Pour le maintien de
k- initial, v.
Fouché, p. 556 et
Meyer-L. t. 1, § 229.