CACHET, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − A.− 1. a) 1464 « petit sceau » (
Rec. des anciennes Lois générales, éd. Isambert, Jourdan, Decrusy, Paris, 1825, t. 10, p. 490); 1606 (
Nicot :
cachet du Roy [...] nom du Roy en caracteres, ou matrices d'argent, grauans en blanc par impression [...] duquel on use és lettres closes & patentes [
lettres du cachet]); 1636
lettre de cachet (
Monet,
Inventaire des deus lang. fr. et lat., Lyon);
b) av. 1630 « matière qui porte l'empreinte du cachet » (
D'Aub.,
Vie, p. CXI dans
Littré);
2. 1564 « empreinte du cachet sur une matière » (
J. Thierry,
Dict. fr.-lat., Paris);
3. 1733 « marque permettant de tenir le compte de certaines prestations (ici de leçons données par un professeur) » (Rousseau à une cliente de Chambéry dans
Brunot t. 6, p. 1355); 1835 fam.
courir le cachet (Ac.);
4. 1762 « signe caractéristique » (J.J.R., Em. IV dans
Gohin, p. 342); 1866
avoir du cachet (Lar. 19e). B.− 1899 pharm.
(Nouv. Lar. ill.).
A, B dér. du rad. de
cacher* pris au sens de « presser », v.
FEW t. 2, 1, p. 807a;
cf. aussi 1543 (
G. de Selve, Trad. de Huict Vies de Plutarque,
Paul Emile, 108 v
odans
Hug.); suff.
-et*, servant à désigner l'objet avec lequel l'action s'accomplit (
Nyrop t. 3, § 224, n
o4).