CABRER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1188
cabrer [d'un cheval] « se dresser sur ses pattes de derrière » (
Partonopeus de Blois, BN 19 152, f
o135
ddans
Gdf. Compl.);
ca 1307-15
se cabrer «
id. » (
G. Guiart,
Royaux Lignages, II, 1827 dans T.-L.); 1608 fig.
se cabrer « s'obstiner contre qqc. par esprit d'opposition » (
Schelandre,
Tyr et Sidon, 1
rejourn., IV, 6 dans
Gdf. Compl.).
Prob. dér., le verbe
cabrar n'étant pas attesté anciennement en prov., du rad. de l'a. prov.
cabra « chèvre », attesté au
xiiies. (v.
cabre) et dont d'autres dér. sont également anc. (v.
cabri et
cabrette). L'esp.
cabrearse, donné comme étymon par
Rupp., p. 46, n'est attesté que dep. 1891 (d'apr.
Cor.,
s.v. cabra).