CÉLESTIN, INE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. Subst. [av. 1434 lat. eccl.
caelestinus « religieux de l'ordre des Célestins » (
J. Gerson,
Epistola ad B. P. Anselmum, caelestinum d'apr.
Théol. cath., s.v. Célestins)]; 1552
célestin (
J. Girard,
Livre de Claude, célestin, des choses merveilleuses de nature, ibid.); p. ext. 1680 « personnage impertinent et sot » (
Rich.);
2. adj. 1547 « des célestins » (
J. Bouchet,
Epistres morales du Traverseur, I, 2 ds
Hug. : reigle
celestine). Nom donné aux moines de cette congrégation, fondée
ca 1250 en Italie par Pierre Angelero, à cause du nom de
Célestin V que prit leur fondateur quand il fut élu pape en 1294 (v.
U. Chevallier,
Bio-bibliographie, et
Théol. cath., loc. cit.).