BÉNÉFICE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− 1198 « service, bienfait » (
Evrart,
Genese, Bartsch,
Lang. et litt. fr. 305, 19 dans
Gdf. Compl.);
a) 1223 « bénéfice ecclésiastique; toute fonction cléricale à laquelle est attaché un ensemble de biens-fonds » (
G. de Coincy,
Mir. Vierge, éd. Poquet, 34, 217 dans T.-L.); 1680 dr. « privilège que la loi accorde à qqn » (
Rich. :
Benefice d'inventaire);
b) spéc. dr. médiév. 1
remoitié
xives. « tenure concédée à un vassal » (
G. Li Muisis, éd. Kervyn de Lettenhove, I, 107 dans T.-L.).
B.− P. ext. 1690 (
Fur. :
Benefice, signifie aussi, gain, profit, avantage); 1842 abrév. pop. par apocope (
Dupeuty, Cormon,
Les Petits mystères de Paris, II, xii dans
Quem. Fichier).
Empr. au lat.
beneficium « bienfait » (
Plaute, dans
TLL s.v., 1880, 67); terme de dr. médiév. A a « bénéfice ecclésiastique », (ann. 1061-1073 dans
Nierm.); A b « tenure concédée à un vassal » ann. 843
(ibid.).