BÉMOL, subst. masc.
Étymol. et Hist. xives. [date du ms]. mus.
bemoulz (
Fauvel, B.N. 146, f
o11
ddans
Gdf. Compl. : La furent ou palais signees Ben escriptez et bien notees Par
bemoulz et fausses musiques); 1466
bémol (
P. Michault,
Doctrinal, 63 dans
Quem. : Le neutre Genre est par Hoc decliné Qui en ce point se chante par bémol [Th. Walton glose « s'écarte du normal »]; 1526
b mol (
Bourdigné,
Leg. de Faifeu, 21, Jouaust dans
R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 287 : Nul plus doux chant par
b mol). Du lat. médiév.
b molle, attesté en domaine italien
ca 1030 (
Guido Aretinus,
Micr., 8, 10 dans
Mittellat. W. s.v. 1301, 13) de même que
b rotundum (
Id.,
ibid.) correspondant à l'ital.
b molle, attesté au
xves.
Cf. becarre*.