BÉCARRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1425 mus.
becarre (
Sermon des barbes et des braies, Berne, B. cant., ms. 473 f
o123 n
odans
Mél. Iordan, 509 d'apr.
Quem.); fin
xves.
bequarre (
J. Régnier,
Fortunes et Adversitez, S.A.T.F., v. 1783-4 dans
Fr. mod., t. 4, p. 339 : Mais par
bequarre et par bémol. On ne chante plus par nature); 1512 (
Recueil de pièces rares, p. 134; v. n
o2,
ibid., p. 340 : Je ne chante que de bemol. − Et moi je chante de
becarre). Adaptation de l'ital.
bequadro (
Kohlm., p. 32;
Brunot t. 2, p. 209;
Sar., p. 16;
Vidos Orig. ital. Arch. rom., t. 14, p. 136) «
id. » attesté seulement dep. le
xvies. (
Bronzino [1503-1573], I-407 dans
Batt.). L'ital.
bequadro est composé de
be p. réf. à la notation médiév. où le
b à panse carrée (
b. quadratum ou
durum, cf. ca 1240,
Lambertus,
Mus. quadr., p. 255
bdans
Mittellat. W. s.v., 1301, 15) indiquait le si naturel (p. oppos. au
b rotundum ou
molle dont la panse arrondie indiquait l'altération dans les mots en
bémol*) et de
quadro « carré ».