BÂTONNET, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1130
bastonet « symbole de pouvoir » (
Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 2364 dans T.-L. : Gui d'Alemaigne apela un message, Sel fist monter sor un destrier d'Arabe. A son col pent une grant pel de martre, Entre ses poinz un
bastonet en aste), attest. isolée;
2. début
xiiies.
bastounet « petit bâton » (
Amadas et Ydoine, 3146 dans
Gdf. Compl. : Li plus lointain pas ne se faignent De jeter boe u
bastounés [: drapelés]);
ca 1230
bastonnet (
G. Le Clerc,
Fergus, éd. E. Martin, 36, 33 dans T.-L.) − 1611,
Cotgr.; repris sous la graphie
bâtonnet dans
Lar. 19e; d'où 1396 « jeu » (
Argenterie de la reine, 4eCpte d'Hémon Raguier, f
os114 v
oet 115 dans
Gay : A Henry Desgrez, pingnier, pour 24 petis
batonnetz d'ivoire pour la royne, à soy jouer, chacune pièce 3 s.p. valent 72 s.p. A Guiot Groslet, gaingnier, un estuy pour mettre les cartes de la royne, les petiz
bastonnez d'ivoire et les roolles de parchemin, 12 s.p.);
3. p. anal. 1906 anat. (
Pt Lar. :
Bâtonnet [...] Petit cylindre dans la rétine); 1906 biol. (
Ibid. :
Bâtonnet [...] Infusoire cylindrique).
Dér. de
bâton*; suff.
-et*.