| BÂILLONNER, verbe trans. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1530 au propre et au fig. « museler, mettre un bâillon » (Débat de Charité et d'Orgueil, A. de Montaiglon, J. de Rothschild, Anc. Poés. fr., t. 11, p. 307 : Je voy bien que je suys manchet; Baillonné suys comme ung brochet; Le mal me tient dessoulz le bras); 2. 1796 pol. au fig. « réduire au silence par la censure » (Le Néologiste fr. dans Frey, p. 229 : On peut bâillonner l'opinion publique, mais non pas la détruire).
Dér. de bâillon*, dés. -er. |