BÂFRER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1507
baufrer « manger goulûment » (
E. d'Amerval,
Livre de la Diablerie, éd. Charles-Fréd. Ward, Iowa, [1923], 62a : Tous bons francoys gloutons gourmans ... Qui
baufrent tant bien que merveilles) graphie attestée jusqu'en 1718,
Ac.; 1740
bâfrer (Ac.), qualifié de ,,bas`` et ,,fam.``,
ibid.
Formé de l'onomatopée
baf, baff, exprimant qqc. d'épais, de boursouflé, de gonflé (
FEW s.v., t. 1, p. 203a) d'où manger gloutonnement, ce qui fait enfler les joues; à rapprocher des formations expressives pop.
bouffer, brifer, etc.