BRÛLEUR, EUSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. En parlant d'une pers.
a) [
xiiies.
bruleur « celui qui met le feu » hapax dans
FEW t. 14, p. 80a,
s.v. ustulare];
ca 1380
bruleur de « celui qui brûle qqn ou qqc. » (
M. Roques,
Lex. fr. du Moyen Âge, t. 2, 13526);
b) 1552 fig. et proverbial
comme brusleurs de maisons « (de gens) mal équipés, mal vêtus » (
Rabelais, V, 26 dans
Hug.);
c) spéc. 1666 technol. « ouvrier qui distille une matière » (
Guiffrey,
Comptes des bâtiments du roi sous le règne de Louis XIV, t. 1, p. 101);
2. en parlant d'un objet 1853 technol. (
La Châtre); 1866
brûleur à gaz (Lar. 19e).
Dér. de
brûler*; suff.
-eur2*.