BRUTAL, ALE, AUX, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − A.− Adj.
1. xives. « (d'une pers.) qui tient de la brute » (
Récits d'un bourgeois de Valenciennes, 295, Kervyn dans
R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 305);
2. 1668 « (d'un inanimé) impertinent, grossier » (
Molière,
Amphytrion, éd. du Seuil, acte 1, scène 3, p. 394b).
B.− Subst.
1. 1672 « grossier, butor » (
Molière,
Femmes savantes, acte 4, scène 2,
ibid., p. 616);
2. p. métaph. 1793 « canon » (Cannonn.
Martin,
Lett., 29 sept. dans
Brunot t. 9, p. 998, note 9).
Empr. au lat. médiév.
brutalis « qui est de la nature de la brute (d'une pers.) » (
xie-
xiies. dans
Mittellat. W. s.v., 1592, 51), en parlant d'un inanimé (1243-48
ibid., 1592, 60), dér. du lat. class.
brutus (brut*
).