BRUNELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [1564 bot.
prunelle (
J. Thierry,
Dict. fr.-lat., Paris)]; 1694
brunelle (
Tournefort,
Bot., t. 1, p. 151). Empr. au lat. médiév.
brunella, prunella (
viiie-
xies., Glossae latino-theodiscae, 516, 3, 550, 3 dans
Mittellat. W. s.v., 1589, 67), croisement du b. lat.
brunus (brun*
) et d'un dér. en
-ella, de
pruna (
prune*;
cf. aussi
brugnon); le mot a été rapproché de l'all.
Braüne « angine » [maladie que soigne la brunelle] (dér. de
braun « brun » en raison de la coloration du visage qu'entraîne cette maladie) 1525
breune, Paracelse, 1528
preune dans
Kluge20.