BRUCOLAQUE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1657 « cadavres des pers. excommuniées animés par le démon et interpellant les vivants » (
F. Richard,
Relation de l'isle de Sainte-Irène, chap. 15 d'apr.
Trév. 1752);
cf. av. 1706 (
A. Baillet,
ibid.). Prob. empr. au gr. eccl. β
ρ
υ
κ
ο
́
λ
α
κ
α
ς, β
ρ
ο
υ
κ
ο
́
λ
α
κ
α
ς formes citées par
Théol. cath. 1909, d'orig. peu claire; pour des essais d'explication v. le dict. précité (peut-être de β
ρ
ο
υ
̃
κ
ο
ς « espèce de sauterelle », et λ
α
κ- de λ
α
́
σ
κ
ω « crier, crisser », ici en parlant des fortes stridulations des mâles; la sauterelle passait pour démoniaque à cause de sa voracité).