BRU, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1160-74 (
Wace,
Rou, 10294 dans
Keller, p. 159b). Du b. lat. des Balkans
brutis « belle-fille, bru », attesté au
iiies. : Teurnia, ancienne ville du Norique (
CIL t. 3, 4746 dans
TLL s.v., 2212, 7), Mésie inférieure et supérieure (
ibid., 12377 et 12666,
ibid., 2212, 9 et 11); ce terme de la vie familiale a été introduit par les Goths (got. *
bruþs « jeune mariée, jeune femme »,
Feist) au
iiies., lors de leur pénétration dans l'Empire romain par les Balkans (
Brüch, pp. 111-112);
bru a été en fr. évincé par
belle-fille*.