BROUTILLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1329
brestilles « menues branches d'arbres dont on fait des fagots » (A.N. JJ 66, f
o180 dans
Gdf. Compl.); 1354
broutilles (
Livre de raison de l'abbaye de St-Martin-de-Pontoise, 174 [Depoin] dans
Quem.); d'où 1598 fig. « chose inutile et de peu de valeur » (
G. Bouchet,
Serees, IV 271 dans
Gdf. Compl.); av. 1755 au sing. (St-
Sim., VII, 56 dans
DG).
Prob. dér. à l'orig. de l'a. fr.
brost (
FEW t. 15, 1, p. 312a, v.
brouter); le mot s'est rapidement rencontré avec
brout* étymol., et est considéré dans la lang. mod. comme dér. de celui-ci.