BROCHER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 « piquer de l'éperon » (
Roland, éd. Bédier, 1125) − 1694
(Ac.);
2. xiiies. « passer en tissant sur le fond uni d'une étoffe des fils qui forment un dessin » (
Chanson, ap. Bartsch,
Romanzen und Pastourellen, I, 6, 11 dans
Gdf. Compl.); fin
xves. part. passé adjectivé (
Jean de Paris, p. 102,
ibid. : La chambre du conseil estoit tendue de satin rouge
broché de feuillage d'or);
3. apr. 1458? hérald. adj. verbal
brochant sur le tout (
Coustume des Chevaliers de la Table Ronde, Mém. de la Soc. arch. d'E. et L., 1873,
ibid.);
4. 1680 « faire à la hâte » (
Rich.);
5. id. « enfoncer des clous dans le sabot d'un cheval » (
Rich.);
6. 1718 « rassembler les feuilles d'un livre en les cousant »
(Ac.).
Dér. de
broche*; dés.
-er.