BRIMBORION, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1450
breborions « menues prières que l'on bredouille » (
A. Gréban,
Passion, éd. G. Paris et G. Raynaud, 19900); 1532
brinborions (
Rab.,
Pantagruel, ch. VII dans
Gdf. Compl.) −
xvies. (
Cotgr.,
briborions, brimborions);
2. a) 1611 « petits riens, fanfreluches dont on garnit les chapeaux » (
Cotgr.);
b) 1644 « menus objets, bagatelles » (
D'Ouville,
Contes, Paris, Jouaust, 1883, II, p. 98 dans
Livet Molière, t. 1, 1895, p. 294).
Altération du lat. eccl.
breviarium « livre de prières », v.
bréviaire; la forme
brimborion est sans doute due à l'infl. de
bribe*/
brimbe; v.
G. Antoine,
cf. bbg.