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BRASSIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1455 « tenancier non pourvu d'un animal de trait (qui ne vit que du travail de ses bras) » (Cartulaire et doc. de l'abbaye de Nonenque, éd. J. Couderc et J. L. Rigal, Rodez [= Archives hist. du Rouergue XVIII], p. 175 dans Bambeck, Boden, p. 127 : [mot fr. isolé dans un texte lat.]); 1552 (Ibid., p. 190, Id., Ibid. : quant aux autres qui sement bled, n'ayant point de bœuf, nommés brassiers); mentionné comme terme région. par Fur. 1690, s.v. brasser. Auj. d'usage région., princ. dans le Sud-Ouest de la France (Mistral, V. Lespy, P. Raymond, Dict. béarnais anc. et mod., Montpellier, 1887; FEW t. 1, p. 486a, s.v. brachium). Terme issu du fr. région. parlé dans le domaine occitan; dér. de bras*; suff. -ier*; lat. médiév. braciarius (1155, charte de Grisolles dans C. Douais, Cartulaire de l'abbaye Saint-Sernin de Toulouse [844-1200], Paris-Toulouse, 1887), brasserius (1232 dans le Cartulaire de Raymond VII, Comte de Toulouse, p. 62 dans Du Cange s.v.); a. prov. brassier (1280, Lo Libre de Vices e de Vertuz, fol. 34 dans Rayn.; p. 252b s.v.), brasers (1314, Coutumes de Condom, ibid.).