BRANDEVIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1552 a. fribourgeois
brentenwin (
Livre noir, V, Archives cantonnales dans
Pat. Suisse rom., s.v. brandevin); 1582-1740
id. brant(e)vin (Ibid.). II. 1641
brandevin (
Richelieu,
Lettres, instructions, etc., VII, 287 dans
Barb. Misc., 28, n
o3); ,,ce mot a vieilli`` d'apr.
Lar. 19e. I empr. à l'all.
Branntwein attesté dep. 1360 sous la forme du m. h. all.
brantwin « eau de vie », composé de
brant abréviation du part. passé
gebrant « brûlé » et de
win « vin », littéralement « vin brûlé, c'est-à-dire distillé » (
Pat. Suisse rom.;
Weigand; v. aussi
Tapp. t. 2, p. 18). II empr., prob. au cours des guerres du
xviies. (v. ex. de Richelieu) au corresp. néerl.
brandewijn, attesté dep. le
xives. sous la forme du m. néerl.
brantwijn (
De Vries,
Nederl.), v. aussi
brandy. D'apr.
De Vries, le mot serait autochtone en néerl.