BOCARD2, BOXON, subst. masc.
Étymol. ET HIST.
I.− 1811
bocson « cabaret » (
Chanson dans
Esn.); 1846 « maison de tolérance » (
L'Intérieur des prisons).
II.− 1821
bocard (Desgranges dans
Sain. Lang. par., p. 164); 1836
boccard (
F. Vidocq,
Les Voleurs, p. 26); 1858
boc, bocard, boxon (
Larch., p. 413); 1884
bocart (
J. Richepin,
Les Blasphèmes, p. 43).
I angl. pop.
boxon « cabinet particulier de taverne », dér. de
box « salon particulier, dans un café » (1712 dans
NED); II
bocard, orig. obsc.; peut-être forme apocopée de
boxon (écrit
bocson en 1811) avec suff. péj.
-ard*; le rattachement du mot à
bouc (v.
boucan) proposé par
Sain. Lang. par., p. 379, possible du point de vue sém., fait difficulté du point de vue phonét.;
boc peut être une forme apocopée de
bocson ou de
bocard; il est classé par
FEW t. 21, p. 507,
s.v. bordel parmi les mots d'orig. incertaine.