BOUSIN1, BOUZIN, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1794, févr. « cabaret borgne » (
Mercier, Rapport du 19 pluv. an 2[7-2-94] dans
Quem.);
2. 1801-18 « bruit, tapage, vacarme » (
Stendhal,
Journal, t. 1, p. 246);
3. 1808 « lieu de débauche et de prostitution » (
D'Hautel,
Dict. du b. lang.).
Empr. à l'angl.
bousing(-ken) (
FEW t. 18, pp. 32-33, v. aussi
Bonn.; Mack. t. 1, p. 195;
Sain. Lang. par., p. 345;
Barb.) « cabaret de bas étage » attesté dep. 1567 dans
NED, composé de
bousing « action de boire avec excès, ivrognerie » (dep. 1529,
ibid.) et de
ken « lieu de rencontre des brigands et des mendiants ».
Bousing est le part. prés. substantivé de
to bouse « boire à l'excès, s'enivrer ».