BOUSILLAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1521
bouzillage « torchis » (
Cptes de Chenonceaux, Arch. de Tours, Nouv. Arch. de l'art franc. 1872, p. 151 dans
Gay), usage plus fréquent de la graphie
bousillage 1690,
Fur.;
2. av. 1720 « ouvrage mal fait » (
P.-D. Huet,
Mots tirés de ses manuscrits d'apr.
Fr. mod., t. 14, p. 288); 1740 (
Ac. : On dit figur. De tout ouvrage mal fait, que C'est du
bousillage);
3. av. 1919
bouzillage « destruction, massacre » (Icart dans
Esn. Poilu); 1936
bousillage (
P. Morand,
Les Extravagants, p. 35).
Dér. du rad. de
bousiller*; suff.
-age*.