BOURRADE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1553 « attaque, coup porté à qqn » (
Du Villars,
Mém., IV, ann. 1553 dans
Gdf. Compl.); 1690 fig. (
Fur. :
Bourrade se dit d'une attaque qu'on porte à quelqu'un en le raillant);
2. 1581 vén. (
Sebillet,
Paradoxe contre l'Amour dans
Gdf. Compl. : Le pigeon, ayant eu
bourrade du faucon ou de l'esprivier); 1690 chasse (
Fur. :
Bourrade. Atteinte que les chiens ou les oiseaux donnent au lievre, quand au lieu de le prendre, ils n'attrapent qu'un peu de leur bourre).
Dér. de
bourrer* « maltraiter »; le sens 2 est à rapprocher de
bourrer étymol. 3; suff.
-ade*.