BOURG-ÉPINE, subst. masc.
Étymol. et Hist. xiiies.
burge espine (
Glossaire de Garlande, Lille, ap. Scheler, Jahrbuch, 1865 dans
Gdf.); 1348
bourque espine (
Glossar. Lat. Gall. ex. Cod. reg. 4120 dans
Du Cange,
s.v. pepula); 1538
bourgespine (
Est.); 1562
bourgespine (
Du Pinet,
Pline, XXIV, 14 dans
Gdf.); 1690
bouquespine (
Fur.); 1701
bourg-epine (Ibid.). Orig. obsc.,
FEW t. 21, pp. 114-115;
burge espine est prob. la forme primitive; d'apr.
REW3, n
o1406a et
Hubschmid, fasc. 2, p. 81, elle se rattacherait au biscaien
burgi, bot. «
Rhamnus alaternus » qui semble autochtone en basque; v. aussi
bourdaine; bourque est dû à un croisement avec les représentants du lat.
broccus (v.
broche), cf. a. prov.
broc « épine » (
Pt Levy);
bouquespine en est une altération soit par chute du
r ou plus prob. par croisement avec
bouc. Pour un plus ample relevé des formes, v.
Roll. Flore t. 4, pp. 19-20.