BOUILLEUR, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1775 (Arrêt du 19 mai d'apr.
Lar. Lang. fr. et
Dauzat 1968; ce texte ne se trouve pas dans le
Recueil gén. des anc. lois françaises, éd. Isambert et Decrusy)]; 1783 (
Encyclop. méthod. Arts et Métiers, t. 2, p. 186 :
bouilleurs ou
brûleurs d'eau de vie); 1875, 11 déc. [dès 1851?]
bouilleur de cru (
Journ. offic., p. 10211, 1
recol. dans
Littré Suppl. : M. Say, ministre : « Ce n'est pas nous qui avons inventé cette dénomination [bouilleur de cru] » − M. Mestreau : « Je vous demande pardon, avant la loi de 1872, j'ignorais que je fusse un
bouilleur de cru, et il y a un ministre à côté de vous qui l'ignorait également » − M. Say : « Vous auriez pu l'apprendre dans
le rapport de M. Bocher, en 1851; il s'est servi de la même expression; elle n'a donc pas été inventée pour la circonstance);
2. 1838 technol. (
Ac. Compl. 1842).
Dér. de
bouillir*; suff.
-eur2*; au sens 1 v. aussi
brûleur.