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BOUCHON, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − A.− 1. 1remoitié du xives. « paquet de chanvre » (Anc. cout. d'Orléans, à la suite des Coutumes de Beauvoisis de Ph. de Beaumanoir, p. 472 dans La Curne); 2. a) 1584-98 « botte de feuillage placée au dessus de la porte et constituant l'enseigne d'un cabaret » (G. Bouchet, 1ère Sérée, I, 47, dans Hug.); b) 1701 « cabaret » (Fur.); ces deux sens sont qualifiés de ,,vx`` dans Pt Rob. B.− 1. 1397-98 « ce qui sert à boucher un tonneau » (Comptes de l'hôtel des rois de France, éd. Douet-d'Arcq, p. 317 dans Quem.); 2. 1532 « ce qui sert à boucher une bouteille, un flacon » (Rabelais, Gargantua, 5 dans Gdf. Compl.); 3. 1844 jeux (Vidocq, Vrais mystères de Paris, 4, 55 dans Quem. jouer au bouchon); 4. a) 1606 terme de mépris (Merlin Coccaie, T 1, p. 349 dans La Curne), attest. isolée; b) 1661 terme de tendresse (Molière, Ec. des maris, Paris, Seuil, 1962, II, 9, p. 154). Dér. de l'a. fr. bousche « poignée de paille, faisceau de branchage »; suff. -on*, v. boucher1*. Bouchon fin xiiies. (Rutebeuf, Les Neuf Joies de Notre-Dame, dans Rustebuef's Gedichte, éd. A. Kressmer, Wolfenbüttel, 1885, II, 11 dans DG, s.v. bouchon : li bouchons Synaÿ), donné par Dauzat 1968; DG; Littré comme 1reattest. du mot étudié, est en fait dans ce texte, une var. dial. de buisson. V. FEW t. 15, 1, p. 196a, s.v. *bosk-.