BOUCAUT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1583 plur.
boucquaux « tonneau » (
Isambert,
Recueil gén. des anc. lois fr., t. XIV, p. 526 dans
Barb. Misc. 8, n
o3); 1594
boucaut (d'apr.
Félibien,
Projet de l'Hist. de Paris, II, 9 dans
Gdf. Compl.).
Étymol. obscure. Peut-être du m. fr.
bouc « outre, grosse bouteille, vase pour les liquides » (
ca 1555, Belon dans
Gdf. et
Hug.,
s.v. bout), altération de l'a. fr.
bout «
id. » (
xiies. dans
Gdf.; du b. lat. *
buttis « tonneau », v.
bouteille) sous l'infl. de
bouc* (la peau de bouc servant fréquemment à confectionner des outres); suff.
-aut (-aud*
); ou empr. au prov.
boucau « vase de terre, bocal » (
Mistral, corresp. au fr.
bocal*), dans la mesure où ce mot existait au
xvies. avec assimilation ultérieure au suff.
-aut (-aud*
). [
Bouquauz (
ca 1270,
E. Boileau,
Livre des Mestiers) donné par
Gdf. Compl., Littré et
Dauzat 1968 comme 1
reattest. de
boucaut* ne convient pas, étant une erreur pour
bouquanz (
Barb. Misc., loc. cit.; A. Thomas dans
Mél. d'étymol. fr., Paris, 1902, pp. 34-35)].